“J’essaie d’être la main libre qui forme la géologie.” César Manrique
Architecte, peintre, sculpteur, César Manrique est aussi connu en tant que protecteur de Lanzarote. Île natale de l’artiste, c’est l’une des sept îles principales de l’archipel des Canaries.
Suivre les traces de l’artiste à Lanzarote, c’est découvrir les richesses culturelles de l’île, tout en respectant la nature que cette dernière nous offre. Nous suivons ainsi l’art de vivre de César Manrique, une idée d’art-nature/nature-art, avec des œuvres qui s’inscrivent dans leur environnement tout en le sublimant.
César Manrique est né sur l’île de Lanzarote en 1919, dans l’archipel des Îles Canaries. Il y perd brusquement la vie dans un accident de voiture en 1992, à l’âge de 73 ans.
L’artiste est un symbole de défense de la nature de Lanzarote, de même qu’un activiste pour la protection de l’île d’un tourisme de masse. Il lance même un programme de durabilité afin de sauvegarder le patrimoine naturel et culturel de l’île, et a également joué un rôle important dans l’obtention du titre de Réserve de Biosphère par l’UNESCO en 1993.
À 26 ans, le Lanzaroteño intègre l’école des beaux-arts à Madrid où il obtient sa maîtrise en dessin et en peinture. César Manrique devient un artiste imprégné de surréalisme et ouvre sa première galerie d’art à Madrid. Il fait connaissance avec des personnalités comme Nelson Rockefeller, qui l’invite à New York en 1964, où il exposera ses œuvres pendant quatre ans.
En 1966, César Manrique revient définitivement sur son île natale. Il décide de se battre contre la politique des constructions nouvelles du tourisme de masse. Il souhaite redorer l’image de son île, jusqu’à présent réputée comme “un tas de cendres et un champ de ruines”.
Avec le soutien du Président du gouvernement des Canaries, il s’engage donc pour la conservation de l’identité culturelle et des paysages de Lanzarote. Il amorce ainsi la phase de développement touristique durable et de sauvegarde du patrimoine naturel et culturel de l’île en autorisant uniquement des constructions traditionnelles de Lanzarote et en interdisant les bâtiments au-delà de deux étages.
Simultanément, l’artiste accroît les manifestations artistiques en conceptualisant une idéologie art-nature/nature-art. Son art est une fusion entre l’Homme et la nature : l’artiste s’exprime en façonnant des œuvres dans des rochers, des pierres et des coulées de lave. Il met en valeur la splendeur de la nature en y ajoutant un cadre artistique.
À Tahiche, César Manrique construit sa maison sur une mer de lave, où il découvre cinq bulles de lave qu’il décide de transformer en différentes pièces à vivre.
Le Ministère de l’Education, de la Culture et des Sports reconnaît son talent en 1980 en lui remettant la Médaille d’or du mérite des beaux-arts.
Puis, en 1988, César Manrique emménage dans une maison paysanne traditionnelle, une ancienne ferme au cœur de la palmeraie de Haría. Après sa mort, elle devient la Maison-musée César Manrique, ouverte au public en 2013.
L’ancienne maison de l’artiste, à Tahiche, ouvre aussi au public après son décès. Elle devient la Fondation César Manrique en 1992, et promeut les activités artistiques autour de trois axes : la réflexion culturelle, les arts et l’environnement naturel. Une architecture traditionnelle, quelques touches de modernité, un jardin fascinant. Il y a également un bar et un magasin.
En intégrant son idée nommée art-nature/nature-art, César Manrique matérialise des œuvres paysagères à Lanzarote, sur les autres îles et hors de l’archipel canarien. Parmi ses principales œuvres à Lanzarote, on retrouve :
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