Les observatoires du Chili : des sites très privilégiés
Les observatoires du Chili sont des sites très convoités par les scientifiques. Ce sont des sites aux conditions optimales pour comprendre tous les mystères du ciel. Le Chili, notamment dans les Andes, offre des conditions quasi-parfaites pour l’observation des astres. La cosmographie peut alors se complaire dans un environnement sans pollution lumineuse, avec un air sec dû à un très bas taux d’humidité et des hauts plateaux pour plus de proximités avec les étoiles. Le nombre élevé d’observatoires permet de créer de véritables voyages sur mesure qui allient Chili et astronomie.
Comme les autres observatoires, les observatoires du Chili ont pour mission de scruter le ciel afin de comprendre l’origine des astres, leurs mouvements et leurs caractéristiques scientifiques. Ainsi, les observatoires et leur technologie infrarouge sont à la recherche d’étoiles, de planètes, d’exoplanètes, de trous noirs… Et même de la vie !
Pachamama Voyages a recensé pour vous, les principaux observatoires du Chili et ils sont nombreux ! Nous les avons classés en deux groupes ; Les observatoires scientifiques, qui ne sont pas ou peu ouvert au public et les observatoires touristiques qui sont beaucoup plus accessibles. Laissez-vous guidez…
Capture des yeux de la Vierge par le VLT. Credit = @ESO
Les observatoires astronomiques scientifiques du Chili
The Very Large Telescope : l’observatoire astronomique de Cerro Paranal au Chili
L’idée du projet est née en 1977, mais elle ne commence à être concrétisée qu’en 1992 quand le premier miroir est coulé. L’observatoire se situe dans le désert d’Atacama. Bien qu’implanté au nord du Chili, c’est un projet européen (European Southern Observatory). Il est composé de 4 télescopes qui forment le Very Large Telescope. Les 4 principaux télescopes se nommentAntu, Kueyen, Melipal et Yepun (noms d’origine Mapuches). Ils font 8,2 mètres de diamètres et fonctionnent grâce à la lumière visible et aux infrarouges. Il existe 4 autres télescopes auxiliaires qui mesurent, eux, 1,8 mètres de diamètres. Tous ensemble, ils forment un interféromètre géant qui permet aux scientifiques 25 fois plus de précision qu’avec un seul télescope.
Cet observatoire chilien constitue aujourd’hui l’équipement phare de l’astronomie européenne. Ils fonctionnent avec un système complexe de miroirs qui reconduisent les faisceaux lumineux afin de reconstituer des images et ainsi apercevoir l’équivalent de phares de voitures sur la Lune !
Vue d’oiseau du Very Large Telescope. Credit =. @J.L. Dauvergne & G. Hüdepohl (atacamaphoto.com)/ESO
L’observatoire astronomique dispose également de caméras qui permettent de faire une visite virtuelle. Le Very Large Telescope est l’observatoire le plus productif au monde : ses résultats ont su inspirer un nouvel article scientifique par jour ! Un des observatoires du Chili, celui de l’ESO a stimulé l’ensemble de la communauté scientifique grâce à ses découvertes essentielles telles que la première image d’une exoplanète, le recensement du périple de plusieurs étoiles autour d’un trou noir au milieu de la Voie Lactée. Le VLT a pour objectif la collecte d’informations sur les galaxies à grand décalage vers le rouge, la formation des étoiles, les exoplanètes et les systèmes proto planétaires.
LE « VERY LARGE TELESCOPE » FAIT AVANCER LA SCIENCE
Ce télescope à réussi à donner une preuve à la théorie de la relativité d’Eistein. Cette dernière veut que le mouvement d’une étoile soit influencé par le champ gravitationnel des trous noirs supermassifs situés à proximité. En effet, le télescope a enregistré le mouvement d’une étoile qui se déplaçait à proximité du champ gravitationnel intense de Sagittarius A*. Les scientifiques ont conclu que ce résultat confirme la théorie.
The Extremely Large Telescope : l’observatoire astronomique de Cerro Armazones au Chili
Le télescope géant de Cerro Armazones aussi appelé ” The world’s biggest eye on the sky” est également un projet de ESO qui travaille depuis 2005 pour développer une technologie d’une telle envergure. les travaux ont commencé en 2014 pour une mise en service prévue en 2024. Comme le VLT, il est équipé de miroirs, mais cette fois-ci de 39 mètres de diamètre ce qui en fera le plus grand télescope infrarouge. L’observatoire sera constitué de 798 pièces et 200 autres pièces en prévision d’un éventuel remplacement. Il sera normalement capable de recueillir 16 fois plus de photons et donc il pourra détecter des astres qui émettent 16 fois moins de lumières que les astres découverts aujourd’hui, selon le directeur adjoint du LAM.
Extremely Large Telescope. Credit = @ESO/L. Calçada
Sa mission, baptisée “La quête des origines” par ESO est de faire progresser de manière significative les connaissances en astrophysique. Elle permet ainsi des études détaillées sur des sujets tels que les planètes autour d’autres étoiles, les premiers objets de l’Univers, les trous noirs supermassifs, ainsi que la nature et la distribution de la matière noire et de l’énergie sombre qui dominent l’Univers.
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Néanmoins, avant d’être opérationnel, les ingénieurs devront faire face au challenge de la construction : pour assembler le miroir, ils devront tailler des petites pièces d’environ 5 cm de diamètres, chacune différentes l’une de l’autre de quelques millionièmes de millimètres (soit moins qu’un cheveu !). Et ce n’est pas tout, les scientifiques devront également trouver la solution pour corriger les perturbations atmosphériques en modifiant la surface des miroirs afin d’arriver à un résultat digne de leur espérance. Si la communauté scientifique arrive à surmonter de tels défis, l’ Extremely Large Télescope sera en mesure de nous apporter des informations capitales sur l’époque de la formation des grandes structures de l’Univers et donc reconstituer l’histoire de l’Univers !
L’ALMA : l’observatoire astronomique de Chajnantor au Chili
Le plus grand réseau de télescopes au monde, l’Atacama Large Millimeter Array (ALMA) est situé encore une fois dans le Désert d’Atacama sur le haut plateau de Chajnantor à 5100 mètres d’altitude, au milieu des montagnes sacrées des Inca. L’observatoire astronomique possède 66 antennes pesant jusqu’à 120 tonnes. Inauguré en mars 2013, il est le fruit de la collaboration entre l’Europe, L’Asie et l’Amérique du Nord. Ensemble, ils ont investi 1,4 milliards de dollars pour donner vie à ce bijou de l’innovation.
En effet, dû à son emplacement dans une zone particulièrement hostile ; le premier village est à 50 km, l’altitude prive les humains d’oxygène et l’air y est particulièrement sec ; l’observatoire nécessite des matériaux de qualité exceptionnelle. Les antennes mises au point par Thales Aliena Space (TAS) sont 10 fois plus résistantes que les autres présentes sur le marché. L’ALMA bénéficie donc d’un emplacement de choix et d’une armée de scientifique mobilisée (on y compte 18 nationalités). Il a pour mission d’observer la formation de nouvelles étoiles, de trous noirs, de planètes et de galaxies grâce à ses capacités de zoom extraordinaire. Et qui sait, peut-être qu’un jour il y découvrira aussi la vie ? L’ALMA est capable de traiter des informations d’une zone très large dans le ciel et d’en capter les micro-détails avec une précision quasi sans faille.
L’ALMA. Credit = @ESO/B. Tafreshi (twanight.org)
Il est possible de visiter l’ALMA Operation Support Facility avec Pachamama Voyages ! Durant la visite vous pourrez avoir accès aux laboratoires, salle de contrôle, et même certaines antennes. S’il n’est pas possible de visiter le site dans sa totalité, l’excursion à néanmoins lieu à 2900 mètres d’altitude !
L’ALMA FAIT AVANCER LA SCIENCE
Décembre 2018 : Les résultats des observations des télescopes de l’ALMA ont donné lieu à des hypothèses de la part des scientifiques quant à la présence d’un trou noir de taille intermédiaire – les plus rares – au centre de la galaxie.
Avril 2019 : Un vaste réseau de télescope, dont l’Alma a contribué à la première photographie d’un trou noir. Ce cliché vient alors confirmer la théorie d’Albert Einstein. Katie BOUMAN, une astronome française, est d’ailleurs l’une des figures majeurs qui a contribué à l’élaboration de l’algorithme nécessaire à la prise de la photo.
Première photographie d’un trou noir. Credit : @Eso trou noirKatie BOUMAN. Credit : @MIT Katie BOUMAN
Août 2019 :le télescope pallie à une carence du télescope Hubble incapable de voir les galaxies noires au milieu de la Galaxie. Les scientifiques japonais font donc une découverte qui vient alors confirmer ce qui n’était jusqu’alors qu’une théorie. Ils ont découvert des galaxies massives qui se distinguent par leur ancienneté : elles ont été formées durant les 2 premiers milliard d’année de l’Univers !
L’observatoire astronomique de la Silla
L’observatoire de la Silla est également un projet européen qui se situe encore au nord du chili à 2400 mètres d’altitude ; à proximité de la ville la Serena non loin du désert d’atacama. Le projet s’est concrétisé lors de la conférence sur la “coordination de la recherche galactique” en juin 1953 aux Pays-Bas. Le site de la Silla a été choisi pour ses conditions optimales d’observation pour l’implantation du premier observatoire de l’ESO. Il est aujourd’hui le plus grand observatoire de l’hémisphère Sud.
Les télescopes du site mesurent 4 mètres et tout comme le VLT font partis des plus productifs au monde. Le New technology Telescope a constitué une innovation majeure dans le domaine : il est le premier à être équipé de miroir contrôlable à distance à l’aide d’un ordinateur. Un autre télescope du même site possède le “chasseur d’exoplanète” le plus performant jamais créé. Ce cocon de technologie et d’innovation a permis des résultats spectaculaires. En effet, il a aidé à découvrir des planètes extrasolaires de faible masse mais également la détection de la seule planète rocheuse hors système solaire connue à ce jour qui pourrait constituer une zone habitable.
Eclipse solaire totale, observatoire de la Silla. Credit = ESO/P. Horálek
L’observatoire astronomique national du Chili (OAN) appartient à l’Université du Chili et est opéré par le département d’astronomie. Il se situe sur la Cerro Calán dans les Andes non loin de la ville de Santiago. James Melville Gillis est le premier à utiliser ce site. L’astronome, originaire des Etats-Unis, était désireux d’observer les planètes Mars et Vénus. Le gouvernement chilien reprend le contrôle du site par la suite.
Aujourd’hui, l’observatoire se compose d’une multitude de petits télescopes tels Millimeter-wave Telescope utilisé pour l’analyse des nuages moléculaires ou encore le Cassegrain Reflector qui sert lui à des fins d’instructions et de sensibilisation.
L’observatoire astronomique de Las Campanas
L’observatoire de las Campanas est un observatoire état-unien au Chili appartenant à la fondation de recherche Carnegie Institution basée à Washington. Situé à 27 km de l’observatoire de la Silla et à 2500 mètres d’altitude sur la Cerro de las Campanas, il se compose de plusieurs télescopes tels que les Magellan dontle Giant Magellan Telescope pour lequel la livraison n’est prévue qu’en 2022. Il sera constitué de 7 miroirs de 8,4 mètres de diamètres.
Son télescope Irénée du Pont, déjà en fonction, a été conçu pour être le plus polyvalent possible; ainsi il peut observer, mais également prendre des photos. On y trouve également un télescope polonais dont l’objectif est la recherche de la matière noire. Cette dernière est utilisée pour estimer la masse des différents éléments présents dans l’Univers. Les observatoires du Chili sont le résultat d’une coopération internationale rare et précieuse pour mieux comprendre ce qui nous entoure.
Giant Magellan Telescope. Credit = @ Journal du Geek
Cerro Pachón et Cerro Tololo : les observatoires Gemini et interaméricain
L’observatoire astronomique Gemini
Cerro Pachónest une montagne située dans la cordillère des Andes sur laquelle est placé l’observatoire Gemini Nord et Sud. Il dispose de deux télescopes de 8 mètres : un dans chaque hémisphère. L’observatoire est le fruit de la collaboration internationale entre les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Argentine, le Chili et l’Australie. L’Association of Universities for Research in Astronomy (l’AURA) manage les bureaux depuis la Serena et Hawaï.
Les télescopes disposent d’un matériel qui leur permet d’observer les fameuses exoplanètes ou leur disque de poussières. Ils utilisent aussi la technologie de l’infrarouge pour analyser les spectres électromagnétiques des planètes géantes. L’observatoire se démarque en étant le seul accessible pour la majorité des scientifiques des pays partenaires. De plus, chaque observation se fait uniquement quand les conditions atmosphériques sont réunis. En effet, cela permet une économie de temps pour les astronomes, mais surtout d’argent… Une nuit d’observation coûte $ 40 000 !!!
L’observatoire astronomique interaméricain
Quant à l’observatoire interaméricain, il est situé sur la montagne Tololo à 2200 mètres d’altitude, d’où son nom. Voisin du Gemini, il fait partie de l’organisation état-unienne National Optical Astronomy Observatory basé en Arizona aux État-Unis. Il se compose de plusieurs petits télescopes dont le “Blanco” nommé en hommage à l’astronome portoricain Victor Manuel Blanco. Finalement, grâce à ses 570 millions de pixel le télescope peut capter des galaxies à 8 milliards d’années-lumière mais aussi l’énergie sombre. Cette dernière est à l’origine une force gravitationnelle répulsive qui remplit l’Univers.
L’astrotourisme vous ouvre les portes de certains observatoires
S’il est possible de visiter quelque observatoires scientifiques, certains observatoires du Chili ont été spécialement conçus pour faire découvrir le ciel aux amateurs…
1 – L’observatoire Space OBS
San Pedro de Atacama Celestial Explorations, est l’observatoire idéal pour commencer son aventure astro-touristique ! Le site héberge de nombreux télescopes tels que :
38cm F/4.5 équipé d’une Nova 120 (direct drive) utilisée pour l’astrophotographie. site MPC site W97. Il appartient au Canada.
40cm F/3.6 ASA équipé d’un Astrophysics 1200 utilisée pour l’astrométrie d’astéroïdes transneptuniens ; site MPC I16. Il appartient à l’Espagne.
TOA 1500 Takahashi sur une monture anglaise construite ici, utilisée pour l’astrophotographie. Il est cette fois-ci français.
40cm F/8 Ritchey Chrétien de marque Astrosib équipé d’un Paramount ME utilisé pour l’astrophotographie. site MPC G32. Un télescope russe.
25cm F/3.6 ASA newton sur une monture DDM60 ASA utilisé pour un programme de recherche d’astéroïdes et aussi pour un programme de suivi de satellites. site MPC W98. Il appartient à la Pologne.
Le site compte également les télescopes des propriétaires qui organisent des visites touristiques. Le spécialiste pour ce site est Alain Maury, ingénieur avec une formation en photographie. Alain Maury travaillait chez ESO et il saura optimiser votre expérience d’observation en vous apprenant à repérer La Croix du Sud par exemple.
Observatoire Space OBS. Credit : @ Space OBS
Un tour y est organisé en français (à réserver à l’avance), en anglais ou en espagnol et convient aux débutants. 24 participants maximum sont autorisés. La visite est adaptée pour faire connaissance avec des domaines de l’astronomie tels que l’observation des étoiles, et ce, avec le meilleur matériel disponible dans le désert d’Atacama. Après des explications sur quelques notions comme les constellations le tour se poursuit dans le plus grand parc de télescope public d’Amérique du Sud pour observer de plus près (et photographier) la Lune par exemple. Le plus grand télescope mis à disposition mesure 72 cm. Le tour se termine autour d’une boisson chaude au sein même de la maison des guides qui débrieferons sur l’astronomie d’aujourd’hui. Un minibus se chargera de reconduire les participants à leur hôtel dans la mesure du possible.
Dans le même observatoire, cette fois-ci pour les astro-touristes plus avisés, il est possible de louer du matériel. 3 télescopes sont alors proposés : Azimutal de 45cm F/4.1, Azimutal de 60cm F/3.2 et Azimutal de 72cm F/4.5. Le prix de la location est ajusté en fonction de la météo.
2 – Observatoire Cerro Mamalluca
L’observatoire de Cerro Mallaluca est sponsorisé par l’observatoire interaméricain et financé par la municipalité de Vicuña. C’est le premier observatoire dédié à l’astro-tourisme. La visite sera composée de lectures explicatives de l’astronomie grâce à du matériel audiovisuel. Ensuite, une observation à l’oeil nu aura lieu suivi d’une au télescope. Enfin, les participants pourront tester le plus grand appareil proposé : un télescope de 30 cm. La visite dure 4 heures au total.
Il s’agit de l’observatoire le plus récent dédié au tourisme. Il est lui aussi financé par une municipalité : celle d’Andacollo. Son architecture est moderne et son principal télescope, le Cassigrain Smith, mesure 35 cm. Une seule visite peut accueillir jusqu’à 54 personnes. Il sera également possible d’apercevoir les deux observatoires scientifiques, le Gemini et le Tololo situés à proximité. La visite dure 2 heures avec la complicité de guides spécialisés et de matériel audiovisuel.
Observatoire Collowara. Credit : @ Observatorio turístico Andacollo
Nous vous invitons à faire un tour sur la galerie photo du site pour que vous vous fassiez une meilleure idée de ce qui vous attend.
4 – Observatoire del Pangue
Voisin des Gemini et Tololo, il bénéficie également de conditions extraordinaires d’observation dans un endroit où les télescopes sont les seuls témoins de l’intervention humaine. L’observatoire a été conçu et est dirigé par Éric Escalera, un astronome français, qui avec l’aide de ses deux collègues chiliens font découvrir ce sites aux touristes. Il est le directeur de l’observatoire. C’est un professionnel chevronné et compétent désireux de vivre et de partager sa passion. Il est l’écoute permanente de son auditoire et il sait expliquer la complexité de l’univers avec des mots simples et compréhensibles de tous.
Observatoire des Pangue. Credit : @Astronomical Tourism
Toujours durant une visite de 2 heures, l’observatoire met à disposition des télescopes entre 40 et 63 cm. Les échanges se font en petit groupe de 4 à 12 personnes pour une expérience plus chaleureuse. Il se distingue par des possibilités de visites plus personnalisées. Les services vont de la visite traditionnel à la location de matériel en passant par la possibilité de passer la nuit sur place. Il est aussi commun de croiser des photographes professionnels en quête du meilleur cliché des astres. Pachamama Voyages vous donne l’occasion de visiter l’observatoire avec Éric grâce à son voyage sur les observatoires du Chili.
5 – Observatoire Cruz del Sur
L’observatoire Cruz del Sur est l’illustration de l’intérêt grandissant du gouvernement chilien pour l’astro-tourisme. Il est inauguré en 2009, suite à un investissement de 400 millions de pesos chiliens. Son but est de sensibiliser à la notion de ciel comme patrimoine naturel et de développer l’astronomie auprès du grand public. Il est composé de 4 dômes reliés par une salle multimédia qui se distingue par son concentré d’innovation technologique. Il compte parmi les observatoires les plus modernes. Son amphithéâtre peut accueillir jusqu’à 200 personnes.
Observatoire Cruz del Sur. Credit :@ Astronomical Tourism
6 – Observatoire Paniri Caur
L’observatoire Paniri Caur a pour objectif de mettre en valeur l’influence des étoiles et des astres en général sur le mode de vie des populations andines. Il est d’ailleurs géré par une communauté : celle des Lickan Antay. Le ciel joue en effet un rôle très différent que celui qu’il peut avoir en Occident. Il est situé dans le village de Chui Chui dans la région d’Antofagasta. À première vue, le site ne se constitue que d’un dôme blanc, mais il est doté de matériels modernes et proposent des visites guidées aux alentours. Ces dernières sont adaptées pour tout le monde dès 5 ans. Les étudiants sont encouragés à apporter leur matériel pour réaliser leurs observations. Il est également possible de prendre des cours d’astronomie et d’astrophotographie pour les débutants.
La visite commence par une observation du ciel à l’oeil nu grâce à un laser astronomique depuis une terrasse. Elle se poursuit dans une salle multimédia où se tiendra un briefing sur l’astronomie de 30 minutes. Enfin, les participants pourront observer le ciel directement grâce aux télescopes du site.
Il s’agit d’un observatoire astronomique à visée touristique et éducative appartenant à la municipalité de Diego de Almagro . Ainsi, des conférences et des ateliers y sont organisés pour sensibiliser les jeunes à l’astronomie.
Observatoire Inca de Oro. Credit : @Christian Espinosa – Flickr
9 – Observatoire astronomique Andin
Situé à proximité de la capitale, l’observatoire astronomique andin vous propose une escapade complète. La visite débute avec un verre de vin chilien et vous propose d’observer les étoiles grâce à ses 12 télescopes. Grâce aux nombreux repères comme La Croix du Sud, il est alors possible d’être témoin de la formation de certaines étoiles ! De même, il est possible d’apercevoir Vénus ou Jupiter ou encore les nébuleuses de Magellan. Évidemment vous pourrez repartir avec des souvenirs à la maison, car il est possible de prendre des photos grâce au matériel mis à disposition. La visite se termine autour d’une collation où l’histoire de l’astronomie chilienne vous sera exposée.
Le Chili est un pays avec énormément de ressources à offrir, entre sa biodiversité et sa culture mais également son ciel qui regorge d’éléments fantastiques. Les observatoires du Chili font partie des éléments qui rendent ce pays si exceptionnel. Enfin, il n’est pas seulement magnifique mais aussi précieux pour toutes les qualités qu’il peut offrir à la science. Pachamama Voyages vous propose de découvrir ce pays pour ne pas en rater une miette et de manière responsable !