Le Chili, cet autre paradis des surfeurs.
4 300 km. C’est ce que le Chili a à offrir à chaque personne qui souhaiterait s’aventurer sur ses côtes. Plongez dans l’océan Pacifique Sud grâce au top 5 des spots de surf incontournables au Chili avec Pachamama Voyages.

Malgré son littoral généreux, le Chili ne s’est pas rendu compte tout de suite de son potentiel. La culture du surf commence tout juste à s’ancrer dans les habitudes des locaux, surtout chez les plus jeunes. Pourtant, le Chili offre des spots très attirants pour les sportifs expérimentés qui souhaitent se challenger. On peut y surfer toute l’année du Nord au Sud sur de nombreux spots. Pachamama Voyages vous a réuni 5 spots incontournables du Chili.
Si on peut profiter du littoral toute l’année au Chili, autant partir quand il fait bon de rentrer dans l’eau !
Bonne nouvelle avant de commencer le top : un voyage surf au Chili vous coûtera environ 40% moins cher que si vous l’aviez fait en France !
1 – Le spot de Punto de Lobos

Le spot de Pichilemu est un l’un des plus connus et surement l’un des meilleur spot du Chili. Il a accueilli le très célèbre Big Wave tour en 2016. Taillé pour des pointures comme Ramon Navarro, le site offre des vagues généreuses et constantes formées grâce à la houle du sud-ouest. On y trouve plusieurs sections comme celle du “diamante” accessible aux débutants ou encore celle du “mirador” cette fois-ci située près de la caille et donc réservée aux surfeurs plus aguerris. Punta de Lobos offre aussi la possibilité d’une mise à l’eau plutôt originale grâce à “Los Morros”, deux rochers sur la côte. Attendez le bon moment et saisissez-le avec votre planche pour vous retrouver à quelques mètres du spot !
Le Chili vous tente ?
2 – Le spot d’El Gringo
Il s’agit là d’un spot mythique du surf au Chili. El Gringo est une vague tubulaire puissante et impressionnante. Mettez-vous à l’eau grâce au chenal existant mais surtout prenez votre temps pour bien observer la vague et sa formation. N’hésitez pas à prendre exemple sur les locaux ! De plus, il y a un mirador en bois qui vous servira de repère une fois dans l’eau.
La vague offre des perspectives de glisse très intéressantes avec de très beaux tubes à gauche. La vitesse et l’ouverture sont facilement prévisibles après avoir négocié le largage d’air. Cependant, le côté gauche de la vague peut être dangereux, car le surfeur s’expose à des pics en canard et à un récit rocailleux peu profond parsemé d’oursins (portez des chaussons, c’est plus sûr).
À droite, El Gringo se forme d’une houle de sud-ouest beaucoup plus sûre et plus facile à appréhender ; qu’il s’agisse de surfer ou de ramer pour revenir à la formation de la vague.
3 – Les spots de Constitucíon
Cette zone a l’avantage de présenter plusieurs spots, tels que Piedra de la Iglesia et Puerto de Maguillines, et donc de combiner des conditions différentes adaptées à la fois aux novices et aux expérimentés. En effet, Constitucíon représente l’occasion parfaite d’apprendre la base du surf, mais aussi de mieux connaitre la mer. Ici, c’est l’opportunité d’observer son comportement pour la formation des marées, mais aussi comprendre sa biodiversité pour ensuite mieux l’appréhender.
4 – Le spot de La Puntilla
Situé à Pichilemu également, le spot de surf de la Puntilla fait parti des incontournables au Chili. Le spot est assez loin à atteindre en ramant et beaucoup privilégient la marche pour se rapprocher. Les vagues sont prisées par les surfeurs, car elles sont régulières et accessibles à tous les niveaux. En effet, il peut y avoir de la foule sur le spot qui profite également du vent du sud-ouest. L’hiver est la meilleure période de l’année pour surfer ici. Comme tous les autres spots il y a des risques, notamment les déchirures et les contre-courants.
5 – Le spot de Totoratillo
Le spot est situé à Antofagasta dans le Désert d’Atacama . Il est préférable d’y aller en automne même si le site offre des vagues d’une grande régularité toute l’année avec des vents de l’est et du nord-est. Ainsi, les houles de terre sont fréquentes et la houle idéale vient encore et toujours du sud-ouest. Néanmoins, méfiez-vous des oursins cachés dans les rochers !
FOCUS sur Ramon Navarro
« J’ai eu beaucoup de mal à convaincre ma famille que l’on pouvait vivre du surf. Selon la croyance locale, les surfeurs étaient des étrangers riches avec une planche, qui passaient leur temps à faire la fête et à se droguer »
Ramón Navarro dans une interview

N°3 du Big Wave Tour, Ramón Navarro est le premier surfeur professionnel chilien. En 2014, il surfe sur les vagues glacées de l’Antarctique, en plus de sa soif d’aventure et de challenge, le sportif est un activiste engagé dans la protection de l’environnement.
Ramon a grandi à Punta de Lobos dont les plages sont riches en biodiversité marine (tortues, oiseaux marins, lions de mer) mais offrent également de belles vagues régulières. La Punta de Lobos de l’enfance du surfeur professionnel est une zone qui a préservé, aujourd’hui encore, son aspect sauvage.Mais ailleurs, il est témoin de la modernisation et de la construction anarchique sur le littoral et de ses conséquences sur la communauté de pêcheur dont il est lui-même issu. Fils de marin pêcheur, il lance une campagne de solidarité “Lobos por Siempre” et récolte plus de 780 000 dollars en faveur de l’océan.
Plus tard, il se rapproche de fondations comme Save the Waves. Cette a d’ailleurs réalisé un documentaire qui retrace le chemin de l’athlète.
La vidéo est réalisée en partenariat avec la fondation qui se veut protectrice des zones de surfs – titulaire d’un programme réserve mondiales de surf – et de la marque éco-responsable Patagonia. Il entretient une collaboration étroite avec la fondation – n’ayant pas les moyens d’impliquer ni gouvernement ni autorités locales dans son combat – et se bat contre de nombreux projets au potentiel désastreux pour l’environnement. En 2007, il empêche un projet d’évacuation des eaux usées qui se seraient déversées directement dans l’océan. Il entretient une logique de développement durable pour son territoire. Si l’océan reste intact, les vagues également et donc son territoire peut utiliser cette ressource de manière durable pour se développer.
Aujourd’hui, Ramon Navarro continue son combat avec détermination et va bientôt se voir léguer 2,5 hectares de pointe rocheuse à Punta de Lobos pour y développer un parc naturel.
Si vous partagez les convictions de Ramón Navarro, vous partagez également celles de Pachamama Voyages. Nous vous invitons à découvrir le Chili dans cet étonnant voyage éco-responsable au plus près des communautés.